Description

Il s'agit d'un immeuble résidentiel composé de 4 appartements répartis sur 4 étages.
La façade droite est en contact avec un immeuble sur la totalité de la hauteur, la façade gauche présente une mitoyenneté construite sur 3 niveaux.
Le bâtiment est resté occupé durant toute la durée des travaux.

Aides et subsides

Primes de la Région Wallonne : environ 1.220 €

Acteur

Maître de l'ouvrage : 4 copropriétaires

                                    Association des Co-Propriétaires
                                    Résidence Le Regence à Namur

Syndic : IMMO IMACT

             Route de Hannut, 55

             5004 Bouge

Relations humaines

Il s'agit d'une petite copropriété, dynamique et désireuse d'améliorer son bien.

Travaux

ISOLATION PLAFOND

Contexte

Le plafond de l'appartement du dernier étage et des communs est en contact avec des combles non chauffés. L'association des copropriétaires a décidé d'isoler ce plancher des combles.
Il s'agit d'un travail relativement simple et rationnel, caractérisé par un rapport coût / amélioration très favorable. De plus, ce sont des travaux aisément planifiables, sans trop d'impact sur les usagers de l'immeuble.
Ces travaux ont été réalisés en 2014.

En pratique

Le plafond en question est composé d'une structure bois, partiellement isolée par une mince couche (4 cm) de vieille laine minérale placée entre les éléments de structure. Il est refermé, du côté des combles, par un plancher en bois; du côté plafond de l'appartement situé en-dessous, par une plaque de plâtre.

Une couche isolante continue, en panneaux de polyuréthane d'une épaisseur de 100 mm, a été posée et fixée à l’horizontale sur les chevrons à l’aide de vis et rondelles.
Cette couche de polyuréthane est de marque Recticel, avec un Lambda de 0,022 W/mK.
Ce qui donne une résistance thermique de 4,55 m²K/W.

Voici une simulation d'une évolution au niveau de la résistance thermique, ainsi que la valeur U de la paroi, avec une estimation rapide de l'économie générée.

L'économie générée est estimée en fonction de la surface isolée (environs 94 m²) de ce plancher de combles.
La valeur U (définissant les déperditions de chaleur par transmission au travers de la paroi) passe de 0,72 W/m²K à 0,17 W/m²K, soit une amélioration de 0,55 W/m²K, ou 76,40 %.

Le graphique ci-dessous, illustrant la méthode Glaser d'évaluation du transfert de vapeur d'eau, indique que le risque de condensation interne à ce plafond n'est pas nul, bien que faible. C'est la présence de matériaux étanches à ce transfert, du côté chaud de l'isolant, qui réduit ce risque. D'autres paramètres jouent également, comme la bonne ventilation des espaces du côté chaud pour diminuer le taux d'humidité dans l'air (un problème de condensation aura plus de chance d'apparaître au-dessus d'un local humide, comme la salle de bain).

Rapport financier

Le travail réalisé est d'un coût très raisonnable, de l'ordre de 3.800 € HTVA, pour une surface approximative de 94m², soit un prix d'environ 40,50 € HTVA/m². Une règle de trois nous permet de définir que le coût par kWh économisé (par an) s'élève à environ 1,08 € / kWh économisé, ce qui est un chiffre extrêmement bas.

Tout l'intérêt du travail ici réalisé réside donc dans différents éléments:
- Une grande facilité de réalisation du travail ;
- Peu d'impact sur les habitants durant le chantier ;
- Un très faible coût, en regard de l'économie réalisée ;
- Une rentabilité très importante ;
- Une facilité de prise de décision, dans le cas d'une copropriété ;
- Une amélioration du confort thermique immédiate pour le logement situé sous le plancher des combles.

Aspects durables

Sans objet.

Il est toutefois à noter que ce type de travail peut être décliné en variante plus écologique de façon très simple car les contraintes physiques de l'isolant à poser sont moindres que celles imposées à un isolant soumis à des conditions extérieures ou des charges lourdes. Dès lors, l'isolant posé peut être un isolant en matériaux synthétiques ou un isolant de type naturel.
Plusieurs avantages peuvent être relevés lors de l'utilisation d'un isolant naturel, au niveau de la perspirance de la paroi ou encore en termes d'inertie thermique.